Le service colis de La Poste Colissimo apporte de l’innovation pour mieux servir sa clientèle dans les quatre coins du monde. En effet, la filiale est en train de faire sa révolution en entrant dans l’ère digitale il y a quelques mois. Dorénavant, il se présente comme l’incontestable leader national de la livraison pour les e-commerçants. Une transformation qui est survenue suite à l’arrivée de Xavier Mallet à la tête de l’entreprise, 2 ans de cela. L’objectif étant de reprendre des parts de marché, car la marque a vu ses volumes se rabaisser au profit d’autres modes de livraison.
Une nouvelle offre à la disposition des clients
Auparavant connu sous le nom de Coliposte, le service de livraison préféré des français commence d’abord par se donner un nouveau nom : Colissimo. En parallèle, un nouveau logo a vu le jour. Malgré ces quelques changements, il n’est plus à présenter aux expéditeurs de La Poste. Son tout premier challenge consiste à simplifier l’offre pour être plus efficace. L’offre domestique en particulier se décompose en 3 volets ; colissimo avec ou sans signature, colissimo point de retrait disponible dans les bureaux de Poste, les relais de Pickup et les Pickup station et Colissimo retour en boîtes aux lettres à La Poste ou en relais Pickup.
Cette nouvelle offre a été officialisée sur le marché au mois de mai et s’articule selon le modèle. Bien que les options soient limitées, elle est toutefois disponible en 6 langues, couvre une quinzaine de pays à travers le monde et propose le service de programmation des livraisons Predict venu de PDP. En outre, la simplification des offres a effectivement dopé les ventes, et ce, sur l’international. Pour mettre à niveau toutes les équipes de Colissimo, un séminaire les a réunis en vue de les sensibiliser aux nouvelles orientations.
Colissimo entre dans l’ère digitale
La branche colis de La Poste compte bien marquer le pas en 2017 avec une offre internationale intéropérable. Dans ce cadre, il n’y aura plus besoin de réétiqueter les colis aux frontières. Cependant, le projet le plus ambitieux de la filiale vise à raccourcir le délai de livraison. A l’instar de son cousin ChronoPost, Colissimo envisage à terme de livrer les grandes agglomérations sous 24 heures. En outre, ce délai est déjà en vigueur sur certaines relations interdépartementales et région parisienne. Pour les grandes liaisons nationales, la marque va devoir mettre en place des moyens spécifiques. Par ailleurs, elle a déjà déboursé quelques 100 millions d’euros dans le cadre d’un projet industriel pour rénover ses plateformes de tri.
Quant à son défi de digitalisation, Colissimo a investi dans les systèmes d’informations en remplaçant des dizaines d’outils en service par un outil global. Il faut dire que l’entreprise ne lésine pas sur les moyens quand il est question d’innover. Par exemple, elle a pris part dans la startup Stuart utilisant les systèmes d’information pour organiser des livraisons urbaines.