L’aéroport de Bordeaux a renouvelé ses infrastructures en vue d’étendre ses équipements dédiés aux contrôles réglementaires d’entrée sur le territoire européen. Il s’adresse en particulier aux importateurs de fret végétal et animal, avec sa nouvelle infrastructure destinée aux contrôles phyto-sanitaires et vétérinaires. Elle devrait être en mesure de traiter et d’analyser des quantités plus importantes de produits.
Un aéroport agréé de l’UE
Rappelons que l’aéroport de Bordeaux est agréé comme poste d’inspection frontalier de l’Union européenne depuis longtemps pour les importations végétales et de produits d’origine animale. Ce renouvellement a été mis en place afin de mieux répondre aux besoins des services officiels et des nombreuses entreprises importatrices du Grand Sud-Ouest.
Ces équipements occupent une surface de 300 m2 autour de deux zones de déchargement, deux laboratoires d’analyses vétérinaires, un laboratoire d’analyses phytosanitaires et quatre chambres froides. Dorénavant, les services officiels chargés des contrôles vétérinaires et sanitaires peuvent opérer sur des quantités plus importantes de produits dans le cadre de protocole très précis. Cela inclut, entre autres, la segmentation des produits et échantillons, la non-contamination et bien d’autres.
Le fret aérien de l’aéroport bordelais en hausse en 2015
Le fret aérien à l’aéroport de Bordeaux a augmenté de 16,2% en 2015, soit, 9.770 tonnes en plus, ce qui fait un total de 24.037 tonnes, incluant les tarifs postaux et le fret aérien par voie de surface. Malgré cela, de nombreuses entreprises ont tout de même recours à cette plateforme bordelaise, à savoir, les transitaires, les assistants frets, les agents de fret aérien ainsi que les grandes compagnies aériennes possédant une activité cargo. A cela s’ajoute l’arrivée d’autres compagnies internationales, ce qui a conforté davantage les potentiels régionaux d’échanges de marchandises avec le reste du monde.