Le ministère de la Culture a tenu à changer les habitudes en ce qui concernent les aides prévues pour la presse. Cette réflexion vient après l’épisode tragique de Charlie qui a mis en avant l’importance d’une certaine presse mais tous les maisons d’édition ne sont pas logées à la même enseigne.
Des aides ciblées que certains sujets
Les aides consacrées à la presse vont désormais s’étendre aux tirages hebdomadaires, mensuels et trimestriels dès lors qu’ils participent au pluralisme. L’objectif du ministère de la Culture est de diversifier l’offre qui est actuellement faible dans certains domaines alors que la presse de loisirs et de divertissement fait partie de la presse la plus vendue. Les faveurs vont vers la presse politique et d’information qui est jugée aujourd’hui insuffisante pour le public.
Une réduction des frais postaux inégale
Malgré l’augmentation des tarifs postaux en 2015, les réductions accordées à ces professionnels vont également ne concerner que certaines presses. Comme pour les aides directes, l’accent est mis sur la presse politique est celle qui permet de véhiculer des informations sur la société.
La presse de loisirs et de divertissement devra quant à elle payer le tarif fort car elle n’est pas concernée par les tarifs avantageux négociés habituellement avec les services postaux. Cette annonce est une mauvaise nouvelle pour le secteur car les frais pour envoyer les publications à tous les relais de vente vont sérieusement peser sur le budget de la maison d’édition.